Se demander s’il va être possible de vapoter est la préoccupation de nombreux utilisateurs de cigarettes électroniques. Réglementations dans les moyens de transport, législations différentes selon les pays – et même entre les différentes régions ! – les vapoteurs font parfois face à un véritable parcours du combattant avant de voyager.
Vapoter et les moyens de transport
Est-ce que je peux vapoter dans l’avion ? Est-ce que la cigarette électronique est autorisée dans le train ? Voici quelques-unes des nombreuses questions que se posent les vapoteurs avant de partir en voyage.
Pas de panique. Nous allons essayer de répondre à toutes vos inquiétudes concernant les moyens de transport.
Depuis le 1er octobre 2017, la législation française interdit le vapotage dans tous les transports collectifs fermés. En d’autres mots, amis vapoteurs, il n’est pas possible de vapoter dans les bus, tramways, métros, trains, etc.
Par conséquent, si vous décidez de voyager en train sur le territoire français, vous devrez attendre votre arrivée en gare pour utiliser votre cigarette électronique.
Que risque exactement un vapoteur pris en flagrant délit ? Une amende de 35 euros qui peut passer à 150 euros en cas de paiement tardif. Donc un conseil dépêchez-vous de payer !
Si le vapotage est interdit, vous pouvez cependant transporter votre matériel de vape dans tous les transports en commun.
Qu’en est-il de l’avion ? Etant un transport collectif fermé, vous devez vous douter que la réponse est non. Au-delà de déranger les autres voyageurs, vapoter en avion pourrait déclencher les détecteurs de fumée, créer des interférences, etc.
Toutefois, prenez le temps de jeter un œil au règlement intérieur de la compagnie aérienne. Il se peut qu’une certaine tolérance soit de vigueur avec la cigarette électronique.
Le transport est également réglementé. Vous avez l’obligation de transporter votre e-cig et vos accus en cabine. Généralement, pas plus de deux batteries sont permises.
Des cas d’incendie en soute provoqués par des accus ne permettent plus de les stocker avec les autres bagages.
A cause de la pressurisation et de la dépressurisation, il est conseillé de vider le tank de son clearomiseur pour éviter d’éventuelles fuites.
Si nous avons évoqué jusqu’à présent les transports collectifs, il ne faut pas oublier la « reine des transports », la voiture. Moyen de transport individuel par excellence, l’automobile n’est pas soumise aux mêmes restrictions que les transports en commun.
En effet, dans votre voiture, vous pouvez vapoter autant que vous le désirez. Il n’y a pas de limitation particulière.
La cigarette électronique et les voyages à l’étranger
Avant de faire un séjour à l’étranger, il faut savoir que le statut de la vape n’est pas le même à travers le monde. Certains pays acceptent son usage. D’autres l’interdisent tandis que des nations comme les Etats-Unis et l’Australie ont des politiques différentes selon les états.
En Amérique du Nord
• Les Etats-Unis
Le pays de l’Oncle Sam dispose de lois différentes selon les états. Interdiction dans les lieux publics, âge légal, etc. la législation diffère grandement d’une contrée à l’autre. Le site Publichealthlawcenter.org permet d’avoir un aperçu de la situation dans les différentes juridictions américaines.
• Le Canada
Le Canada est relativement tolérant à l’égard des vapoteurs. Seul bémol, certains états n’autorisent pas le test des e-liquides en boutiques.
• Le Mexique
Nos amis mexicains sanctionnent lourdement les possesseurs de cigarettes électroniques. La vente, la fabrication et l’importation sont tout simplement interdits.
En Amérique du Sud
Dans cette partie du monde, un grand pays a pénalisé l’usage de la e-cig. Il s’agit du Brésil. Le géant sud-américain la considère dangereuse et nocive. D’autres pays tels que l’Argentine et le Venezuela voient d’un mauvais œil tout ce qui a trait à la cigarette électronique.
En Asie
Sur le continent asiatique, une des destinations prisées par les touristes français punit sévèrement son usage. Si elle est très accueillante avec les étrangers, la Thaïlande ne l’est pas avec la e-cig. Un vapoteur pris sur le fait peut encourir l’emprisonnement. Ses voisins vietnamiens et cambodgiens adoptent la même attitude sévère et stricte. Le Japon et la Corée du Sud se démarquent en adoptant une position bienveillante. Le vapotage fait face à une interdiction dans les lieux publics. La Corée du Sud présente également des restrictions dans les transports en commun.
En Afrique
En Afrique du Nord, le Maroc et la Tunisie possèdent une législation tolérante. Il est possible de vapoter en toute tranquillité.
En Europe
L’Europe dans sa grande majorité est le continent le plus complaisant au sujet de la vape. Cependant, certains pays européens tels que l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Belgique, etc. n’autorisent pas son utilisation dans l’espace public. L’Angleterre est considéré comme le paradis de la cigarette électronique en Europe. Elle fait figure de méthode de sevrage tabagique et est remboursée par la Sécurité Sociale !
En Océanie
Si certains pays ne sont pas du tout « friendly » avec la vape, d’autres par contre ont une opinion plus nuancée. C’est le cas par exemple de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Le pays des All Blacks autorise le vapotage sans nicotine. Vous pouvez acheter, vapoter, etc. du moment que vos e-liquides ne contiennent pas de nicotine.
L’Australie présente des législations différentes selon les états. Dans le Queensland, Sidney et Victoria, le vapotage est proscrit dans les lieux publics. On peut également vous demander une prescription médicale si vous avez des e-liquides nicotinés.
Voilà ! Vous connaissez un peu mieux le panorama mondial de la vape. N’oubliez pas que dans chacun des pays mentionnés, la loi est susceptible d’évoluer. Afin d’éviter les mauvaises surprises, nous vous conseillons de vous renseigner avant d’organiser votre voyage. Bon séjour !